Par Frédéric Lebaron et Claude Poliak, sociologues
L’initiative pour une VIème République lancée par J.-L.Mélenchon semble rencontrer un écho au-delà des militants de la « gauche de gauche » habitués aux entreprises de recomposition après des résultats électoraux décevants. Elle vient à point, précisément, parce qu’elle relève d’une autre démarche que celle familière aux organisations partisanes.
Confrontés à une situation politique et institutionnelle bloquée et face à une conjoncture économique et sociale particulièrement sombre, de nombreux citoyens cherchent une issue. Celle-ci présuppose un renouvellement des pratiques démocratiques et un véritable élan collectif.
Nous ne pouvons que souscrire à cette perspective qui devrait fédérer très largement autour de l’idéal républicain et démocratique. Il s’agit au fond de redéfinir et reconstruire le lien fondamental par lequel nous existons en tant que citoyens actifs et responsables et de rompre avec le modèle monarchique qui prolonge l’habitus de l’Ancien Régime, profondément incrusté dans les institutions dites républicaines et dans les dispositions de leurs dirigeants.
La VIème République n’est évidemment qu’un processus et un cadre, une direction, mais sa signification historique ne peut être dissociée de l’enjeu de la crise écologique globale qui exige de repenser l’ensemble des procédures de prise de décision à différentes échelles (du local au global), et à rétablir les droits souverains du peuple, bafoués par l’ordre économique néolibéral global.
Ce processus politique ne peut s’arrêter aux seules « institutions » au sens étroitement juridique du terme : il devrait toucher l’ensemble des organisations de notre société, entreprises, administrations, associations, où continue sous mille formes de se perpétuer l’habitus monarchique. L’exemple de la nouvelle « gouvernance » des universités, qui préside aussi à leurs regroupements à marche forcée, illustre cette persistance anachronique et ses conséquences délétères pour le service public (en l’occurrence de l’enseignement supérieur et de la recherche, mais ce n’est qu’un exemple).
Susceptible de mobiliser largement dans le monde intellectuel, à condition d’argumenter de façon raisonnée et déterminée sans en faire un gadget politico-médiatique, le projet d’une VIème République n’aura de force transformatrice que lorsqu’il sera réapproprié par de larges pans des classes populaires, selon des modalités et des formes qui restent à inventer.
Eloignées des institutions et du champ politique, les classes populaires sont aussi traversées par des courants idéologiques et culturels divers, et c’est peut-être au fond autour de la réaffirmation sans concession de l’idéal démocratique qu’il faut entreprendre ce qui devrait être un mouvement de conquête et de reconquête.
Celui-ci passe aussi par une dynamique sociale, orientée vers la redéfinition des solidarités fondamentales, autour de l’Etat social, de la redistribution des richesses, de la lutte contre les inégalités, mais aussi de la tolérance et du pluralisme en tant que fondements de la laïcité.
Je demande l’élection d’une assemblée constituante qui fonde avec les citoyens la 6e République. Une République débarrassée de la monarchie présidentielle et fondant les nouveaux droits personnels, écologiques et sociaux dont notre pays a besoin.
Je recevrai par mail les informations sur le Mouvement pour la 6e République.
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Pour une république sociale et écologique il faut instaurer le revenu de base pour tous
Et pourquoi pas le DROIT (donc dans le préambule de la Constitution) au salaire à vie comme le propose Bernard Friot ?
Salaire à vie, revenu de base, revenu universel… sont autant d’appellations pour une idée commune 😉
.Le Salaire à vie (attaché à la qualification personnelle) peut permettre une sortie totale du Capitalisme. Le revenu de base a, lui, besoin du Capital pour exister (puisqu’il a besoin de l’Impôt).
Le Salaire à vie c’est la reconnaissance que nous sommes tous producteur de valeur économique (la qualification personnelle en déterminera le prix). Contrairement au Revenu de base, le Salaire à vie ne pose pas les citoyens comme des êtres de besoins ayant droit à de la solidarité. Non, le Salaire à vie postule que chaque citoyen (lorsqu’il devient adulte) est lui même producteur de valeur économique.
Nier cette évidence et nous placer comme être de besoin ayant droit à de la solidarité, c’est accepter la domination que nos Maîtres nous font subir (nos employeurs / les propriétaires lucratifs). Nous pouvons très bien nous passer d’eux. Nous n’avons pas besoin d’employeur pour entreprendre !
Voir : http://www.reseau-salariat.info/d60e8d6f2500d2a81466e1d205be9c59
.Je ne pense pas qu’une Sixième République devrait constitutionnaliser une sorte de communisme, non plus. Car c’est bien de cela dont-il s’agit, lorsque l’on parle de « salaire à vie » : il s’agit bien de socialiser 100% de la production nationale, et de répartir les salaires selon une grille de qualification prédéfinie, quel que soit d’ailleurs la production effective du travailleur.
Tout au plus, la constitution pourrait entériner le principe d’un revenu de base pour chacun, et on peut ensuite discuter du niveau : 60% du revenu médian (seuil de pauvreté) ? Plus ? Moins ? Ce mot d’ordre me semble plus fédérateur, tout en restant potentiellement ambitieux.
La grosse problématique avec un revenu de base est qu’il dépend de la démographie. Or cette démographie change à chaque génération (Avant baby boom, en ce moment papy boom d’où le problème avec les retraites, et demain ???)
Avant ça, il faut s’inscrire dans une réflexion globale ! Le développement durable devrait être la base de toutes réflexions puisque ce concept apposé à une problématique permet d’apporter une solution qui intégré l’aspect financier, social et environnemental. Souvent un de ces trois aspects est oublié. Exemple : Transition énergétique piste de réflexion sur la taxation des ordures ménagères. Pourquoi pas c’est social, environnemental mais pas financier. Si nous prenons du recul sur la réflexion pourquoi avons nous trop de déchet. 2 solutions arrivent en tête : - imposer la réduction des emballages qui servent uniquement au marketing… - appliquer des dates de péremption qui ne tiennent pas en compte l’aspect esthétique du produit. En effet c’est pas parce qu’un produit n’est plus beau qu’il n’est plus comestible ! C’est deux propositions auraient coûté 0€ au contribuable et auraient réduit d’environ 30% les déchets ménagés. C’est con que des énarques BAC+12 n’y pensent même pas… au lieu de ça, on nous oblige à rester dans un système ou on va taxer les citoyens. Et le nombre de cas similaire est énorme en France ! Encore un autre point d’actualité, les autoroutes ! Est-ce que ça coûte plus cher au contribuable de payer dans ses impôts l’exploitation des autoroutes ou de payer à une société privée le droit de passage ?! Je pense que même un singe peu vite faire un calcul simple qu’une société privé à pour objectif de faire des bénéfices et pas un état…. La transition énergétique propose de faire la même chose avec nos barrages hydraulique (voir commentaire de Delphine Batho)… C’est sûr que si on engraisse les sociétés privés, on n’avancera pas très longtemps à ce rythme…. Mais qui fait c’est choix ?! les DEPUTES… donc sincèrement il y a sûrement des députés très intègres mais ça doit se compter sur les doigts d’une main. Sinon il demanderait à ce que leurs réserves parlementaires soient contrôlés. 1 Français a demandé la liste des dépenses. Que de belles surprises ! bref pays de corrompu qui se fiche des citoyens. Prenons nous en main pour redresser l’état parce que personne le fera à notre place ! Contrôlons nos dirigeants, vérifions les comptes, votons les politiques à long terme de notre pays. Ceci sera déjà une très belle avancée..
.Il faut revenir au principe de la démocratie et redonner sa souveraineté au peuple!
Les élus ne doivent pas être nos maitres mais nos serviteurs!
Première règle primordiale le TIRAGE AU SORT de l’assemblée constituante, ce n’est pas aux hommes au pouvoir d’écrire le texte qui est censé les affaiblir!
Pas d’élus dans l’assemblée constituante!
- pas de cumul des mandats pour les élus (président y compris)
- mandats non renouvelable
- interdiction de tout lien entre lobbyiste et un élu sous peine de révocation
- impossibilité de cumuler un emploi en même temps que l’on est élu pour éviter tout conflit d’intérêts
- tirage au sort d’un sénat chargé de contrôler le travail des élus afin d’éviter tout abus
- révocabilité a mi mandat pour tout élu selon une procédure qui puisse être appliquer de manière simple dès que corruption, conflit d’intérêt, etc..
- mise en place d’un référendum d’initiative populaire comme en suisse avec par exemple 200 000 signatures pour le lancer.
- récupérer une banque centrale française qui puisse prêter à l’État français sans intérêts ou alors très faible (0.1%)
- fixer une limite de prêt de banque centrale pour éviter l’hyperinflation
- séparation des banques de dépôts et des banques d’affaires
- instauration d’un revenu de base (cf Bernard Friot)
Mettons déjà cela en place et ce sera déjà être un bon début!
Merci
.Pas d’accord avec le tirage au sort intégral de la constituante, pour une raison simple : la rédaction de la constitution ne mobiliserait alors que les quelques heureux tirés au sort. Si l’on veut que tous les citoyens participent, il faut un moment où tout le monde peut s’exprimer, c’est-à-dire un vote. Sinon, comment inciter les citoyens à débattre, si ce n’est qu’un petit nombre qui décide ?
En revanche, on peut très bien imaginer que la majorité des constituants soient tirés au sort (par exemple, 2 par département), aussi tôt que possible. Et 200 autres constituants seraient élus l’années suivante, ce qui permettrait à tous (notamment aux tirés au sort) de se faire une idées des aspirations des citoyens. Et, en même temps, comme la majorité est tirée au sort, et qu’il y a toujours référendum à la fin, ce ne sont pas des élus qui décident en dernier ressort.
Enfin, on peut récupérer l’idée que les constituants ne pourront pas être élus des précédentes assemblées, ni élus des assemblées suivantes. Ainsi, on s’assure qu’ils ne penseront pas à leur futur « carrière ».
Si les promoteurs du tirage au sort pensent vraiment que le clivage est entre les tirés au sort et les élus, ils ne peuvent qu’approuver cette proposition, puisque les tirés au sort seraient majoritaires. Et cette proposition aurait beaucoup plus de chance de l’emporter que celle d’un tirage au sort intégral.
PS aux responsables du site : pensez à ajouter un onglet « aperçu », pour pouvoir visualiser le commentaire avant publication ; merci !
.Bien sur, la constituante est soumise au référendum avant validation, mais je suis fondamentalement contre la présence d’élus même différents dans cette constituante.
Pourquoi?
Tout simplement, parce que ces élus, si vous voulez voter pour eux il faut bien les connaitre, et donc, cela laissera le chemin aux gens les plus connus, riches et avec le meilleur accès aux médias, ceux les plus à mêmes de payer une campagne via des partis ou des fortunes personnelles; c’est à dire exactement les mêmes que ceux que l’ont a au pouvoir depuis des décennies, et qui ont totalement délaisse l’intérêt général pour faire une politique des copains.
Deuxième risque, le fait de voir des professionnels de la politique confisquer la constituante du fait de leur compétences rhétoriques et autres.
Pour répondre et pour permettre à tout le monde de se sentir impliquer, rien n’empêche par ailleurs de rendre les débats de la constituante publique, par exemple sur lcp avec possibilité de soumettre des articles de manière participative.
Cordialement
.Le tirage au sort intégral ne règle aucun des problèmes évoqués :
La domination médiatique des puissants n’est pas annulée par le tirage au sort : il y a aura également des campagnes de presse pour influencer les constituants, et des sondages pour prétendre représenter l’opinion du peuple.
Si une élection est organisée, on peut y appliquer les principes d’égalité : temps de parole égal pour chaque liste, limitation des frais de campagne, etc…
Sans élection, les débats sont totalement libres, donc plus facilement dominés par ceux qui ont le plus de moyens.
Bien sûr, tirage au sort ou pas, il faudra régler la question de la domination financière sur les média. Mais à court terme, il vaut mieux permettre l’égalité par l’élection.
Quant à l’argument de la rhétorique, il s’applique aussi aux tirés au sort : statistiquement, vous aurez forcément parmi eux des grandes gueules politisées qui « confisqueront » les débats.
A nouveau, en l’absence d’élections, les tirés au sort pourraient très bien être influencés par ces rhéteurs, ainsi que par les média qui soutiendront leurs arguments les plus pro-système.
Le travail de ces puissances médiatiques sera d’ailleurs facilité, car il n’y aura qu’une poignée de constituants à influencer, et pas quelques dizaines de millions d’électeurs.
Ces deux arguments répondent à celui de l’implication : bien sûr, les débats sont publics et les citoyens peuvent faire des propositions. Mais à quoi bon proposer, si c’est le petit nombre qui décide à la fin ? Si le tirage au sort est intégral, seule la pression médiatique et le lobbying permet d’imposer sa proposition.
Une campagne électorale régulée permet plus facilement de faire passer ses idées, et de manière plus démocratique. Et au moins a-t-on la certitude de pouvoir exprimer un avis, au moment de l’élection.
Au final, le tirage au sort intégral mène, au choix :
- A l’arbitraire : car les tirés au sort font ce qu’ils veulent, puisqu’ils n’ont pas de mandat.
- A la démocratie d’opinion : car les tirés au sort cherchent à décider selon l’opinion qui semble majoritaire. C’est alors la puissance médiatique qui tient la corde.
L’élection ne règle pas tout non plus. Mais avoir une part d’élection permet d’équilibrer les choses.
D’autant que les tirés au sort, majoritaires dans ma proposition, auront l’initiative, car ils commenceront à travailler avant les élus, qui ne seront choisi qu’après.
Enfin, je maintiens que ma proposition a plus de chance d’obtenir une large adhésion : car les promoteurs du tirage au sort n’ont pas de raison de refuser un système où les tirés au sort sont majoritaires et prioritaires ; et les autres seront rassurés par l’élection et le référendum.
.Merci Antoine d’apporter une réponse équilibrée au problème posé par la désignation/élections des Constituants. Elle mérite encore discussion et c’est bien ainsi.
Tu réponds ainsi à la contribution n°7 que je viens de faire dans le commentaire de : « La Vième République sera citoyenne ou ne sera pas » (Je pensais que c’était le bon endroit pour évoquer cette question).
Je pense que le complément se trouvera dans les proportions adoptées et peut-être avec l’adjonction d’une modalité supplémentaire que j’ai du mal à formuler actuellement. J’y reviendrai, lorsque ce sera plus clair dans ma tête.
Le mixe commence à prendre forme.
.Lors de la campagne sur le référendum sur le TCE en 2005 j’avais été séduit par la méthode du tirage au sort développée notamment sur le site de Mr Chouard, professeur de grand talent et grande conviction, qui a largement contribué sur les réseaux sociaux à la victoire du NON. Quand s’est posée la question de la mise en place d’une Constituante dans le cadre de la fondation d’une 6ème République j’ai immédiatement pensé à cette méthode de tirage au sort pour la raison suivante. Une élection classique avec des candidats présentés par les partis et les tendances que l’on connait aujourd’hui risquerait de nous propulser à l’échec en moins de temps qu’il ne faut pour le dire même si les élus dans cette assemblée ne le serait que pour celle-là. Les mêmes clivages, les mêmes réalités, les mêmes mesquineries, les mêmes entourloupes etc.. qu’actuellement réapparaitraient, les partis tels que le PS ou l’UMP auraient eu tous les moyens de campagne que n’auraient pas eu les partis soutenant sincèrement ce saut des institutions, et ce même si le-la Président-e fraichement élu-e serait du Front de Gauche, encore que en principe il devrait être un moteur pour gagner. Mais je reconnais que le débat ne peut être tranché en un tour de main : les arguments d’Antoine Arpège sont à méditer sérieusement car ils sont très pertinents. Si on considère, pour être optimiste, que l’Histoire va avancer à grands pas, c’est un point qu’il va falloir régler rapidement. Prendre contact avec ce professeur serait enrichissant.
. « la tolérance et du pluralisme en tant que fondements de la laïcité » oui que la liberté de culte soit rétablie, qu’on laisse les gens respirer, qu’ils puissent vivre sans être inquiétés par leur couleur de peau ou leur appartenance à tel ou tel groupe religieux/spirituel ou leur athéisme.
.Dans la vraie démocratie qu’il nous faut construire pour nous débarrasser de la mafia aux pouvoirs exécutifs, législatifs, judiciaires, médiatiques et financiers.
Seules les débats d’idées compteront, pas le sourire ou le lifting des candidats.
Bien sûr, pas question que ce soient eux ou les partis politiques qui aspirent à nous gouverner qui écrivent le texte des nouvelles institutions !
Car ce n’est pas aux gens de pouvoir d’écrire les règles du pouvoir.
Le fait de ne pas être constituant ne ferait pas d’eux des citoyens de seconde zone (du moins pas plus que l’immense quantité d’électeurs que le système prive de leur voix une fois qu’ils l’ont donné à un maître qu’ils ne contrôlent pas),
Les partis politiques auront un rôle important de think tank et la constitution écrite par des constituants tirés au sort pourra décider de modalités qui permettront aux partis de participer aux pouvoirs.
Mais la constitution doit définir la façon dont les citoyens contrôleront les élus et leur demanderont des comptes. Il est bien évident que ces élus seraient en conflit d’intérêt pour statuer sur ces règles. Voilà pourquoi ils ne peuvent pas être impliqués dans leur écriture.
Election ou tirage au sort ?
Voilà les deux scénarios comparés.
1. Si on élisait les constituants, les partis politiques nous présenteraient chacun les listes des représentants qu’ils voudraient voir siéger.
On se retrouverait alors avec une assemblée représentants grosso modo les scores des partis politiques, et non les citoyens, les abstentionnistes ne seraient pas représentés, les candidats individuels non médiatiques n’auraient aucune chance d’être élus.
La constitution qui serait écrite les serait par les partis politiques majoritaires, et cela même si les constituants s’interdisaient de briguer un quelconque mandat par la suite.
Ils seraient en conflit de loyauté car chaque constituant se sentirait redevable envers le parti qui l’aurait fait élire et chercherait à mériter la confiance placée en lui. Cela créerait des conflits d’intérêt convergents entre ce qui est bon pour les partis et leurs élus et l’intérêt général des citoyens d’inscrire dans la constitution les moyens de séparer, contrôler et nommer les gens au pouvoir.
2. Si on tire au sort les constituants, ce que je souhaite, ils seront représentatifs sociologiquement des citoyens, pas besoin de quotas pour ça, hommes femmes, citadins campagnards, salariés patrons, …
Ils pourront, certes, avoir des conflits d’intérêts avec l’intérêt général mais ces conflits d’intérêts seront divergents et donc s’annuleront.
[Edit modérateur : ça ira comme cela, je pense que tout le monde a compris votre point de vue, une seule fois ça suffit. La plate forme est un espace de débat, pas de monopolisation de l’espace par un seul point de vue, qui plus est copié-collé sur la moitié des pages. Je ne laisse qu’un seul message sur l’ensemble des copier-coller, sur une page tirée au sort, ça devrait vous plaire.]
.Notre VIème République devra respecter les Devises Démocratique « Par et Pour le Peuple » afin de toujours servir les intérêts de la Nation et non ceux de l’Élu qui aura bien pour but de répondre aux besoins de la Nation et du Peuple,
&
Républicaine « Liberté - Égalité - Fraternité » pour le bien être du Peuple au sein de notre Nation. Ces mots ont un sens profond et des plus importants ALORS il serait bon qu’ils soient appliqués à chaque Citoyen vivant au sein de notre Nation.
.Assez de tous ces politiques qui ne respectent en rien leur programme, j’ai décidé de ne plus voter socialiste au second tour, je voterai blanc!!….
Il faut changer ce système Monarchique pour que le peuple ait enfin son mot à dire.
.Une question m’est posée par l’un de mes contacts à qui j’ai proposé de signer pour la 6ème république : Aujourd’hui, QUI est le Peuple ?
Voilà une question à laquelle je souhaiterais qu’un maximum de contributeurs répondent car
j’ai eu du mal à faire une réponse satisfaisante à mon interlocuteur. merci
.C’est l’ensemble des gens.
Les riches et les pauvres, les citadins et le ruraux, les hommes et les femmes, les jeunes et les vieux, ….
Si l’on tire au sort un échantillon suffisamment important (1000?) de personnes dans les conditions adéquates à définir avec des statisticiens et des sociologues de différents milieux, on doit s’attendre à avoir une assemblée significativement représentatif à quelques % près du peuple.
Bien plus représentatif -en tout cas- que ce que donnerait l’élection.
On peut très bien définir à l’avance au m6r que si certaines catégories minoritaires ( moins de 0,5% de la population) n’étaient pas représentées.
(Par exemple les handicapés) des dispositifs correctifs pourraient ajouter un tirage au sort d’un de leur membres.
Mais la mission des constituants sera de représenter le bien commun et l’intérêt général avec ce que cette notion suppose de solidarité.
Il sera attiré l’attention des constituants sur cet aspect de leur mission.
.Le peuple, c’est tout le monde, y compris les oligarques. Nous sommes tous uniques car nous appartenons tous à plusieurs catégories, jamais à une seule. Le problème, c’est que les intérêts collectifs de la catégorie « oligarchie » en termes d’argent et de pouvoir » sont contradictoires avec ceux de la catégorie « peuple ».
En revanche, ses intérêts en terme de bonheur ne sont pas contradictoires : c’est toujours le partage qui nous rend heureux. Mais les oligarques confondent leur intérêt financier avec leur intérêt tout court. Quand certains prennent conscience du problème, ils perdent leur pouvoir.
Donc les oligarques agissent contre les intérêts collectifs de la catégorie « peuple » bien qu’ils fassent aussi partie de cette catégorie.
.L’éducation nationale n’est-elle pas une machine à reproduire les classes sociales?
Alors, si je demande seulement l’élection d’une constituante car les candidats seront encore issus des réseaux de l’oligarchie politique ou sélectionnés pour leur posture sociale, voire cooptés.
Je revendique la création d’une constituante composée à part égale de deux collèges. L’un élu parmi des candidats choisis par les organisations politiques. L’autre tirée au sort parmi le peuple de France.
Pour éviter les concentrations typologiques, les constituants seront issus de catégories d’âge des deux sexes représentant la composition de la population en âge de voter. Les uns et les autres ne pourront plus jamais avoir d’autre mandat républicain.
La constituante sera donc ainsi composée de gens de toutes couleurs, de tous genres, de toutes classes sociales, de tous horizons politiques, de toutes religions, d’agnostiques…
C’est ainsi que nous pourrons sortir vraiment du cadre de la délégation de savoir, de pouvoir et des stéréotypes culturels sexués ou non.
Les décisions seront prise à la majorité de 2/3.
Que l’on n’argumente pas sur la complexité des problèmes créés par les oligarchies économique, politique ou « intellectuelle » précédente, qui ferait que le peuple ne serait pas assez éduquer pour les étudier explicitement et décider ce qui est bon pour le plus grand nombre.
Les oligarques de tous poils ne peuvent pas être les seuls juges de leurs erreurs qui ont entraîné le mal être du plus grand nombre et parties prenante de leurs remédiations pour le mieux-être du plus grand nombre. Les décisions du peuple sont légitimes par essence. On ne demande pas au membres d’un jurys de cour d’assise d’avoir une maîtrise de droit. Les tirés au sort seront les représentants légitimes du peuple au même titre que les élus, et ne ne pourrons pas être récusés par une élite mais éventuellement et de manière limitée, par une commission élue, composée à parité des deux types de constituants eux-mêmes.
Si, dans leur grande majorité, les individus n’ont pas été éduqué par les enseignants du public ou du privé pour devenir des citoyens, ni pour mettre en mots leurs savoirs empiriques et leurs souffrances. Ils connaissent bien le prix d’un pacs de yaourts, d’un billet de train, les fins de mois difficiles, l’aliénation au travail, les déficiences du planning familiale, le prix et les déficiences des transports en commun, les inégalités homme/femme…
Les constituants seront éduqués au cours des débats sur la constitution, à mesure qu’ils exprimeront leurs désirs visant le mieux-être. Chaque item pouvant être élucidé à leur demande par des représentants des courants associatifs ou politiques, des scientifiques, des artistes… Les fonctionnaires auront à mettre honnêtement en forme juridique leurs désidératas majoritaires, sous le contrôle des mêmes constituants.
Vive la sociale, vivement la 6éme.
.François,
Ne croyez vous pas qu’il serait suffisant que les citoyens tirés au sort soient incités à inviter tous les partis politiques pour que ceux ci leur soumettent leur projet ?
Ces constituants pourraient aussi se faire leur opinion en organisant des débats contradictoires.
Leurs auditions et ces débats seraient diffusés dans le pays par la chaines de TV publique et sur internet.
On préserverait ainsi les constituants des conflits d’intérêt inhérent au fait d’écrire des règles pour soi même en tant que gouvernant.
Ce sont les gouvernés que la constitution doit défendre des abus de pouvoir des gouvernants.
.Je m’étonne que ceux qui pensent que nous sommes gouverné par des oligarchies puissent croire qu’un tirage au sort puisse résoudre le problème de la représentativité. Ce tirage au sort serait bien évidement truqué. De plus je douterai de la motivation de constituants ainsi désignés.
.Je suis d’accord avec vous. Il faut regarder la réalité en face. La plupart des gens, des classes les plus populaires notamment, ne s’intéressent pas à la politique, ne veulent pas y prendre part, et pire, n’y comprennent rien ! Quitte à provoquer un tollé, la grande majorité de la population n’a pas la Culture nécessaire pour décider ds grandes orientations politiques d’un pays ! Je ne dis pas que les gens sont bêtes, je dis juste qu’ils n’ont pas les clés pour appréhender le monde et la société dans sa globalité. Je le vois tous les jours, étant moi-même issue des classes populaires. Lorsque l’on discute politique, tout de suite les réflexions simplistes fusent. Je crois à la démocratie réelle. Mais elle ne peut se faire sans une période de transition au cours de laquelle l’EDUCATION NATIONALE tiendra son rôle : former des citoyens, et non des travailleurs/consommateurs comme c’est le cas de nos jours. Je n’ai aucunement la prétention de dire que ma petite personne en revanche serait apte à gouverner. Je ne pense d’ailleurs pas avoir les connaissances nécessaires. Mais je suis consciente de la complexité du monde et de la société, ce que beaucoup ignorent royalement. Et j’ajouterai à cela que les gens préfèrent encore de nos jours se laisser passivement porter par nos gouvernants que de prendre part activement à la vie de la Cité. Il y aurait donc avant de se lancer dans le tirage au sort, un ENORME travail de fond à effectuer, et ce sur le moyen voire long terme.
. »…dynamique sociale, …redéfinition des solidarités fondamentales, …Etat social,…redistribution des richesses, …lutte contre les inégalités, … tolérance et pluralisme en tant que fondements de la laïcité ». Fermez le ban. A moins de faire partie des 1% de la population la plus riche (et encore), tout le monde est d’accord. On dirait de la poésie… mais par pitié, pas plus qu’on ne fait de bonne littérature avec des bons sentiments, on ne fait une politique avec de grands mots. La plupart des révolutions ont commencé avec ces grands mots… revoyez vos cours d’histoire.
.Certains pourraient trouver ça radical mais une des mesures qui me parait essentielle pour redonner la parole au peuple et le pouvoir de décider « pour lui et par lui » serait de rendre le vote obligatoire comme c’est le cas dans de nombreux pays avec un système d’amende.
Ainsi, les politiques ne pourraient pas se cacher derrière le taux d’abstention pour expliquer leurs mauvais résultats électoraux. De plus, les individus se sentant délaissés par la politique voir oubliés se sentiraient plus impliqués. Cette mesure pourrait même être un vecteur d’intégration, car elle obligerait chaque citoyen à prendre conscience de son intérêt politique et de son utilité.